Face à l’échec du modèle dominant pour garantir une alimentation durable et de qualité pour tous, il est urgent de repenser nos pratiques et nos politiques pour renforcer un autre modèle, favorisant des systèmes agroécologiques diversifiés. L’enjeu de la terre et de ses fonctions fait partie intégrante de cette réflexion. Les terres agricoles subissent aujourd’hui des pressions accrues, telles que la concurrence des usages, la concentration et spécialisation des exploitations agricoles, l’augmentation du prix de la terre, etc. L’artificialisation des sols reste l’une des causes principales de la disparition des terres agricoles. En Belgique, elle est en progression constante (entre 12 et 17 km² par an depuis 1985), même si ce phénomène reste mal documenté et l’absence de données objectives contribue à l’aggravation de la problématique. A partir d’observations de terrain et du témoignage de collectifs citoyens et paysans directement confrontés au phénomène d’artificialisation, l’étude tente de mesurer l’impact réel de l’industrie, des loisirs et surtout de l’urbanisation, et leur responsabilité dans la disparition des terres agricoles.
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