Après une brève présentation de l’histoire de la pomme de terre jusqu’à nos assiettes (chapitre 1), l’étude cherche à comprendre comment la filière belge de pommes de terre a été dévoyée par l’agrobusiness (chapitre 2). Elle analyse ensuite les principaux impacts liés à l’industrialisation de la filière sur les droits des paysans et paysannes, sur l’environnement et sur la collectivité (chapitre 3). Le quatrième chapitre analyse l’impact de la Covid-19 sur la filière. Enfin, le dernier chapitre de conclusion insiste sur l’urgence d’une transformation des systèmes alimentaires pour sortir du modèle agro-industriel dominant et plaide pour un changement de paradigme pour un système alimentaire fondé sur les droits humains, le bien commun et la transition agroécologique.
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Table des matières
Introduction
1. Une culture paysanne millénaire, un aliment populaire
1.1 Une brève histoire de la pomme de terre
1.2 Un savoir-faire paysan
1.3 Une fierté culinaire belge
1.4 Un symbole rassembleur des luttes paysannes en Belgique
2. Une culture dévoyée par l’agrobusiness
2.1 Productivisme & mondialisation néolibérale
2.2 Une surproduction dopée par l’industrie de la frite
2.3 Le libre-échange à la rescousse de nouveaux débouchés
2.4 Le poids des lobbies
2.5 La recherche scientifique à la botte de l’industrie
3. Les impacts socio-environnementaux de la culture intensive de pommes de terre
3.1 Pression sur les terres agricoles
3.2 Asservissement du monde paysan
3.3 Une culture industrielle intensive
3.4 Une industrie polluante et nuisible
4. Impacts de la Covid-19 : un secteur sous perfusion
4.1 Un secteur durement touché par la crise
4.2 Campagnes de promotion des frites
4.3 Dons à l’aide alimentaire
4.4 Indemnisation des producteurs et productrices
5. En guise de conclusion : changer de paradigme